Judith-Prune - chronique du 30 mars 2020
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Je viens, comme vous tous, j'imagine, de recevoir un texto appelant au don en faveur des hôpitaux
La gestion des Hôpitaux, au titre de l'Assistance publique, incombe à l'Etat, elle est encore censée être assurée par l'argent public, c'est-à-dire le budget de l'Etat.
Après avoir fait la sourde oreille à toutes les revendications les plus légitimes des citoyens, après avoir traité par le mépris les demandes du peuple français et réprimé dans la violence les manifestations publique, après nous avoir privé du jour au lendemain de nos libertés élémentaires,
Nos dirigeants qui se montrent une fois de plus indignes de la charge qui leur a été confiée, tentent de nous culpabiliser pour la crise sanitaire dont ils sont seuls responsables, et pour le scandale de la situation misérable où ils ont réduit les personnels soignants.
Le Gouvernement, la structure en charge de l'administration du pays, a été incapable de prévoir une crise qui s'annonçait de fort loin, avec tous les spécialistes (payés pour cela), les scenarios relayés par les medias depuis plusieurs dizaines d'années, "l'exercice" grandeur nature (il y a quelques mois à peine) du multimilliardaire mondialiste et vaccinaliste Bill Gates portant sur... une épidémie mondiale de virus à corona...
Le pays manquerait de fonds?
Mais les députés qui votent eux-mêmes le montant de leurs salaires et de leurs indemnités sont peut-être mieux placés pour faire un sacrifice nécessaire; le budget de l'armée, devenue l'entreprise la plus hautement technologique de tout le pays, pourrait être réévalué.
L'argent affecté à la répression et à l'asservissement du peuple (télésurveillance, armes offensives et équipements techno qui constituent la force de frappe policière- et dont a fort bien compris récemment qu'elle nous était destinée...) ne serait-il pas mieux employé pour notre sauvegarde, notre protection, NOTRE SANTE? (un seul drone militaire coûte 1 million d'euros, affirme fièrement le réalisateur d'un reportage à la gloire de la légion étrangère, ce corps d'élite dont c'est très loin d'être le seul joujou technologique à disposition)
Profitant de la crise qu'ils ont eux-mêmes créée, et jouant sur la confusion ambiante et les bons sentiments, ils tentent de nous ponctionner encore plus!
La réalité, c'est que l'argent public est systématiquement détourné au profit des dirigeants politiques et de la finance.
L'argent public est constamment ponctionné pour servir des intérêts PRIVES.
De plus, tout ceci est un leurre puisque l'argent peut être créé à volonté, ce que font d'ailleurs les banques privées, qui tiennent l'économie.
Les maffieux ultra-libéraux qui tiennent l'économie et les structures du pays utilisent des moyens "émotionnels" (empathie pour les soignants sacrifiés par les gouvernements-qui ont bradé et détruit le service public) pour nous contrôler, semer la confusion et finalement ramasser de l'argent au passage. Alors que leur mission est justement la gestion de budget de l'Etat POUR LE BIEN COMMUN DE la NATION.
La réalité du terrain c'est que les gouvernement successifs à la politique mondialiste ultra-libérale (quelle que soit leur étiquette politique d'origine) ont:
Et nouvellement, alors que la crise sanitaire s'annonçait à l'échelle mondiale:
et enfin, le coup de grâce qui signe la mauvaise foi et même la capacité sans limite de nuire:
EXIGEONS DU GOUVERNEMENT, REPRESENTANT L'ETAT FRANCAIS, QU'IL PRENNE SES RESPONSABILITES ET S'ATTELLE A LA TACHE QUI LUI A ETE CONFIEE, AU LIEU DE CHERCHER A PESER FINANCIEREMENT SUR LES PLUS DEMUNIS AU PRETEXTE EHONTE D'UNE CRISE QU'IL A DECLENCHEE PAR SON INCAPACITE MANIFESTE A ETRE LE GARANT DU BIEN COMMUN ET DE LA SANTE PUBLIQUE.
Le docteur Raoult, et tant d'autres, ont élevé la voix contre nos dirigeants et pointé leur responsabilité.
La société civile doit exiger des comptes de ses dirigeant incompétents.
(Un dépôt de plainte de 600 médecins contre le gouvernement est en cours, je nous encourage à tous signer la ou les pétitions, mais surtout à nous constituer TOUS partie civile)
Des tentatives inappropriées comme celles "d'appel au don" en faveur des hôpitaux (un comble!) jouent sur l'incapacité où nous sommes de nous réunir pour nous informer, discuter, nous organiser pour mettre en place une réflexion et des actions réelles au sein de la société civile.
Trouver de l'argent pour les structures publiques, c'est LEUR problème. Le nôtre, c'est l'engagement citoyen, local, humain, réaliste, de chacun. La possibilité de cet engagement de terrain, vous le remarquerez, nous a été purement et simplement retirée...
Notre pouvoir d'action nous a été dénié, à la faveur d'une menace douteuse. D'autres solutions moins drastiques et aussi sécuritaires (sinon plus) existaient, à l'exemple de la Corée du Sud et de la Suisse. (et en donnant les moyens aux seules autorités vraiment compétentes: les médecins cliniciens, ceux qui sont sur le terrain et ont l'expérience et la pratique)
Réfléchissons-y.
Judith-Prune Genot